Je viens pas d’un quartier célèbre, ni d’une grande ville qu’on cite dans les couplets. Je viens d’un coin ordinaire, de cette classe moyenne qu’on oublie souvent dans les récits. Là où les rêves paraissent loin, mais où le besoin de s’exprimer est vital.
SKUZELA, c’est né là. Dans le silence des soirs trop calmes, dans les pensées qui tournent en rond, dans les regards qui disent tout sans un mot.

J’ai commencé la musique parce que j’avais besoin de parler. Pas pour impressionner, pas pour me vendre. Juste pour exister autrement. Pour dire ce que j’avais sur le cœur quand personne posait les bonnes questions.
Le rap m’a tendu la main quand j’en avais besoin. Il m’a permis de transformer la rancune en force, la jalousie en poésie, la solitude en art.

Je rappe pas pour briller. Je rappe pour ceux qui doutent, pour ceux qui envient les autres en secret, pour ceux qui regardent leur vie et se demandent s’ils vont s’en sortir. J’rappe pour ceux qui vivent entre deux mondes : pas pauvres, pas riches. Pas perdus, mais pas guidés non plus.

Ma musique, c’est pas un personnage. C’est moi, tel quel. Parfois toxique, souvent lucide, toujours sincère.
Si t’écoutes mes textes, tu comprendras que je cherche pas à dominer, mais à raconter. À faire entendre ce qu’on dit tout bas. À poser des mots sur ce que t’oses pas toujours ressentir.

Bienvenue dans mon monde. C’est pas parfait. Mais c’est trop vrai pour faire semblant.